NOUS SUIVONS LES ÉTOILES
Nous suivons les étoiles
Parce qu'elles nous appartiennent.
Mais où irons-nous avec les étoiles?
Sur un chemin de rêves et d'impossibilités.
Mais même dans les impossibilités
Nous pouvons toujours rêver.
Si c'est l'amour qui nous déchire,
Qu'au moins il soit sublime.
Que ce soit l'amour ou la passion,
Que au moins ça soit vrai.
Que ça brûle
Tant que brûlent nos âmes,
Tant que nous ne savons pas
Ce que nous réservent les étoiles.
Mais, si je demande aux étoiles,
De quoi sera fait demain,
Elles ne répondent rien,
Elles ne savent rien,
Elles ne font que briller,
Elles ne font que nous illuminer.
Parce que nous ne savons pas non plus
De quoi demain sera fait.
Peut-être... peut-être on va se réveiller...
Séduis-moi!
Sans réfléchir,
Sans indécisions et sans peur.
Apporte-moi des fleurs,
Offre-moi des étoiles
Que tu cueilliras spécialement pour moi!
Séduis-moi!
Cours le monde,
Invente une chanson,
Écris-moi des verses
Qui parlent de passion.
Rigole avec moi,
Fais-moi rire,
Touche-moi sans me toucher.
Surprends-moi,
Prends-moi!!!
Parle-moi de toi,
De ta vie.
Regarde-moi dans les yeux
Fais-moi sentir
Un être spécial.
Séduis-moi!
Parle-moi d'amour
Et de paradis.
Viens avec des baisers,
Des bougies et du vin rouge,
Si nécessaire...
Prends-moi dans tes bras
Et je te le jure
Que si tu viens ainsi
Je ne saurai pas te résister...
3 comentários:
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Quand je te vois passer, ô ma chère indolente,
Au chant des instruments qui se brise au plafond
Suspendant ton allure harmonieuse et lente,
Et promenant l'ennui de ton regard profond;
Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore,
Ton front pâle, embelli par un morbide attrait,
Où les torches du soir allument une aurore,
Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,
Je me dis: Qu'elle est belle! et bizarrement fraîche!
Le souvenir massif, royale et lourde tour,
La couronne, et son coeur, meurtri comme une pêche,
Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.
Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines?
Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs,
Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines,
Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs?
Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques,
Qui ne recèlent point de secrets précieux;
Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques,
Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux!
Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence,
Pour réjouir un coeur qui fuit la vérité?
Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence?
Masque ou décor, salut! J'adore ta beauté.
Baudelaire
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